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 Chapitre I

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Nicolas Montana
Caid
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Nicolas Montana


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Localisation : Dans tes pires cauchemards!
Date d'inscription : 01/04/2006

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MessageSujet: Chapitre I   Chapitre I EmptyVen 7 Avr - 23:41

RICHARD GINELLI

Un lundi, par une froide après-midi de printemps 1955, Nicolas Montana ordonna à Richard Ginelli de le retrouver à Brooklyn. Tandis que Nicolas franchissait le seuil de la maison de son défunt père à Long Island, deux hommes en tenue de mécano bavaient d'admiration devant les seins de l'opulente blonde nourrie au grain qui présentait un spéctacle de marionnettes à la télévision, en attendatn que le traître qui devait livrer Nicolasse décide à agir.
Nicolas entra seul dans la pièce d'angle surélevée qui avait servi de cabinet de travail à son père. il s'installa dérrière le bureau cylindre qui avait appartenu à Franky Piriaco. Le bureau du consigliere.
Nicolas s'asseya sur le sompteux fauteuil de Piriaco et saisit le téléphone.
Nicolas composa le numéro. Il n'avait pas de carnet d'adresse, simplement la mémoire des numéros. La maison était calme. Sa mère était à Las Vegas avec sa soeur Sandra. La femme de Ginelli décrocha à la seconde sonnerie. Il la connaissait à pein, mais il l'appela tout de même par son prénom, Charlotte, et lui demanda des nouvelles de ses filles. Nicolas évitait généralement de téléphoner et n'avait jamais appeler Ginelli chez lui. D'habitude, les ordres étaient transmispar l'intermédiaire de trois homme qui faisaient tampon pour éviter que l'on puisse remonter jusqu'au Don.
Charlotte répondit d'une voix tremblante aux questions polies de Nicolas et alla chercher son mari.
Richard Ginelli avait eu une longue journée. Deux bateaux chargés d'un cargaison d'héroïne qui n'étaient censés arriver de Sicile que la semaine suivante avaient débarqué plus tard dans la nuit, le premier dns le New Jersey et le second à Jacksonville. Un autre qui lui aurait été derrière les barreaux à l'heure qu'il était, mais Richard avait arrangé les choses en remettant de la mainà la main une donation en liquide à la Fédération Internationale des Camionneursdont les gars de Floride avaient travaillé comme des champions, et en rendant une petite visite (assortie d'un respectable tribut) au capo de la famille Stracci, qui contrôlait les docks du New Jersey. À cinq heures, Richard était épuisé mais de retour chez lui, et il jouait au palet avec ses filles dans son jardin d'East Slip. Dans son cabinet, une histoire de guerre romaines en deux volumes qu'ils venait de commencer était posée à côté de son fauteuil, en prévision de la fin de soirée. Quand le téléphone sonna, Ginelli en était à son second Chivas allongé d'eau gazeuse. Tandis que les steacks grésillaient sur son barbecue, il suivait à la radio une double rencontre de baseball opposant les Dodgers aux Phillies. Charlotte, qui finissait de préparerle dîner dans la cuisine, vint lui apporter le téléphone dans le patio en tirant sur son long cordon, le visage livide.
"Salut Fausto." La seule autre personne qui appelait Richard Ginelli par son nom de baptême était Vicent Forlenza, le "parrain" de Ginelli à Cleveland "J'aimerais que tu participes à un truc organisé par Copatia. Sept heures au Two Toms, tu connais? "
Le ciel était bleu, sans un nuage, mais quiquonque aurait vu Charlotte se dépêcher de faire rentrer les filles aurait cru qu'elle venait d'apprendre qu'un ouragan menaçait Long Island.
"Bien sûr, dit Ginelli, j'y mange tout le temps" C'était un test. Soit il était censé demander ce qu'était le truc organisé par Copatia, soit non. Ginelli avait toujours été doué pour les tests. Au fond de lui, il penchait pour l'honnêteté. "Mais je ne sais pas de quoi tu parles. C'est quoi ce truc?
- Des gens importants de Staten Island viennent pour régler la situation."
Staten Island signifiait les Laboratti, qui tenaient le quartier. mais si Copatia avait organisé des pourparlers de paix avec Michael et Don Laboratti, comment se faisait-il que Ginelli l'apprenne de la bouche de Nicolas et non de Tessio? Ginelli contempla les flammes de son barbecue. Puis il comprit soudain ce qui avait dû se passer. Il secoua la tête et jura en silence.
Copatia était mort. Ainsi que beaucoup d'autres, sans doute.
Le détail révélateur était le lieu de rendez- vous. Copatia adorait ce restaurant. Ce qui signifiait qu'il avait probablement contacté lui-même Laboratti et qu'ils avaient l'un ou l'autre décidé de liquider Nicolas, décision que ce dernier avait en quelque sorte anticipée.
Ginelli poussa les steacks à l'aide d'une longue spatule en métal. "Tu veux que je sois là pour assurer la protection à la table, quoi?
- Tu as mis un sacré bout de temps à répondre.
- Désolé. Il fallait que j'enlève des steacks du grill.
- Je sais ce qui t'inquiète, Fausta. Mais je ne sais pas pourquoi."
Était-ce à dire que Ginelli n'avait pas de quoi s'inquièter? Ou essayait-il de savoir si Ginelli avait jouéun rôle dans la trahison de Copatia, et si oui, lequel? "C'est pas que je sois inquiet, l'ami, répondit Ginelli dans sa plus belle imitation de John Wayne, mais j'ai le dos completement sur les rotules.
- Pardon?"
Ginelli poussa un soupir. "Que veux-tu, même quand tu va bien, je suis du genre inquiet" Malgré la vague d'humourmacabre qui l'envahissait, ce fut d'un ton impassible qu'il conclut: "Alors descends-moi.
- C'est ce qui fait toute ta valeur, dit Nicolas. Cette inquiètude. C'est ce que j'aime en toi.
- En ce cas, tu m'excuseras d'enfoncer les portes ouvertes, répondit Ginelli, et de te conseiller de prendre un itinéraire que tu ne prendrais jamais en temps normal. Et d'éviter Flatbush."
Cette fois, ce fut au tout de Nicolas de marquer un long silence. "Flatbush, ah oui? Et pourquoi ça?
- Les Bums jouent chez eux.
- Bien sûrn répondit Nicolas.
- Les Dodgers. Deuxième match d'un doublet avec les Phillies.
- Entendu", dit Nicolas.
Ginelli alluma une cigarette. "Tu n'es pas un fan de baseball, hein?
- Je l'ai été."
Ginelli n'était pas surpris. À force de voir le côté financier des paris, bon nombre d'affanchis finissaient par perdre tout goût du sport. "Ca pourrait bien être l'année des Bums, dit Ginelli.
- C'est ce que j'entends un peu partout, dit Nicolas. Et naturellement, tu es tout excusé.
- De quoi?
- D'avoir enfonçés des portes ouvertes."
Ginelli enleva les steacks du grill pour les mettres dans un plat.
"J'ai le chic pour ça", dit-il.

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