Je pris mon courage à deux mains et je rentrais dans le bar. C'était le bar de la grande famille. Une des puissances de Vendetta. Forcement, j'avais peur de la suite. D'autant que ce bar n'inspirait pas confiance. Un vieux juke-box chantait le dernier tube des Beattles. Je suffoquais, l'atmosphère était lourde et je savais que tout le monde avait remarqué mon entrée. Moi, un petit caïd des docs, dans l'antre des parrains de la mafia. C'était risible. Comment avais je pu être aussi bête. J’allais me faire dessouder en un rien de temps. Difficile de faire son entrée avec comme arrière pensée, l'image sordide de la faucheuse. Mais bon, je mettais mis sur mon trente et un. J'avais ma chemise à jabot, avec mon dernier costume noir. Les autres était pourris, c'est que ça salie le sang.
Je m'approchais du comptoir, et le barman qui me regardait avec attention depuis tout à l'heure vint me voir.
- Citation :
- Messieurs, il ne faut pas rester là. Je crois que vous vous êtes trompé d'endroit.
Ce barman était sympa, il avait vu que j'étais un jeuno sans expérience. Ou peut être qu'il ne voulait pas d'ennuis dans son bouig tout simplement.
- Citation :
- Je cherche letruand.
Dis-je assez fort pour que tout le monde puisse m'entendre. Je vis le visage de ce pauvre bougre devenir blafard. J'avais remarqué comme lui, que le bar s'était arrêté de vivre. On entendais les chaises crissaient sur le sol. Les gens se levaient. Et bin voilà j'étais mort.
Je cherchais du regard l'homme qui m'avait dit de venir, ce cher letruand, il avait intérêts a rappliquer rapidement, sinon je n'imaginais même pas ce que ces gas allaient me faire.
Je sentis un flingue dans mon dos. Non, je ne voulais pas mourir comme ça. Et puis une voix chaleureuse me dit:
- Citation :
- Ne t'inquiète pas la famille c'est sacré.
Putain, c'était letruand, j'étais sauvé.
Letruand, calma les autres. Il dit d'une voix tonitruante de me laisser tranquille. Puis il leur expliqua que j'étais une jeune mafieux, recruté par ces soins. Comme je ne voulais rester indépendant, ce bon letrand m'avait permis de m'occuper des jeunes cons comme moi qui postulait dans la famille. Une sortes de garderie affilié à la famille, mais sous mon contrôle. Des rires gras se firent entendre, il avait entendus parler de moi. J'étais bien loin d'eux en expérience, et ils le savaient. Ils allaient en profiter, sans doute. Bof, je m'en foutais. J'étais dans la famille, on pardonne à ces frères.