Timon, sa vie, son histoire... -> pour les amoureux du RP

Timon, sa vie, son histoire...

Chapitre 1

Le petit Timon du haut de ses 6 ans, le béret enfoncé jusqu’au oreilles et les chaussettes retroussées sur ses soulier en cuir dur jouait dans les rues de son quartier.
Il avait bien du mal à se faire une place parmi les plus grands qui jouaient déjà au petit caïd dans les rues de New York.

Aujourd’hui plus que les autres jours, Timon était inquiet, il s’était de nouveau fait punir par son maître d’école. Il faut dire que son professeur n’aimait pas les immigrants italiens, alors, pour un motif futile, c’est toujours lui qui était responsables des frasques de ses petits camarades de classe. Timon guettait, avec ses yeux d’enfant, le haut de l’escalier vers la ville « haute » d’où revenait son père de l’usine en bleu de travail sous sa vielle veste en cuir noir, les mains enfoncées dans ses poches, la cigarette roulée au bec, l’œil mauvais, en bougonnant :
« Patrons, tous pareils…syndicats impuissants…salaires de misère…pauvreté… ».
Son père savait avoir la main légère lorsqu’il était de mauvaise humeur au retour du travail ou lorsqu’il avait un peu bu. C’est tout le monde qui payait et ce soir, ce ne serait pas un bon jour. Timon le savait.
Sur le coup de 18h00, la cloche de la vielle église sonnait, il regardait encore une fois le haut de l’escalier et comme chaque jours, la silhouette de son père se dressait, décidée en fière…
Timon cherchait mentalement une excuse qui tiendrait cette fois la route mais, c’est le souvenir de sa ceinture en cuir qui dominait ses pensées.
Pourtant Timon aimait son père, c’était un homme bon qui n’avait pas eu de chance dans sa vie. Arrivé seul d’Italie avec son grand père, il avait dû vite se débrouiller seul car son grand père, de santé fragile, avait disparu bien trop tôt…
Timon gardait l’image des pic nique en famille dans les parc public de New York où son père lui avait appris à jouer au Base-ball et ces soirées interminables roulés dans des couvertures en hiver, par manque de chauffage, où ses parents échangeaient des souvenirs pendant qu’il sombrait dans le sommeil.
Son père était arrivé au bas des escaliers, Timon s’approchait pour tenter de l’amadouer lorsqu’une voiture noire aux vitres teintées s’immobilisait au pied des marches, barrant la route au passage de son père.
Trois hommes au costume foncé avec chapeau vissé sur la tête sortirent de cette voiture et se mirent à regarder autour d’eux. Ces hommes corpulents au coup de taureau et au nez écrasé comme les boxeurs portaient ce visage fermé aux yeux vides dont on n’ose pas croiser le regard.
La vitre arrière de cette superbe voiture s’abaissait laissant apparaître un visage coiffé d’un chapeau de qualité. Cet homme au portait une veste de fourrure signe de sa richesse. Les bagues qu’il portait à ses doigts étaient tellement grosses que Timon les vit de l’endroit où il était.
Quelques mots furent échangés entre son père et cet homme mystérieux…les gorilles rentrèrent dans la voiture noir qui a fait demi tour. Et, la vitre avant de la voiture s’ouvrit, laissant apparaître un morceau de métal noir. Un instant plus tard, le canon de cette mitraillette crachait le feu vers le père de Timon qui mit marchait à reculons sans oser quitter cette arme des yeux, comme si détourner le regard aurait pu changer quelque chose.
La voiture avait déjà démarré quant son père était déjà couché sur le sol. Timon était pétrifié…
Ce n’est que lorsqu’il entendit un cri de femme qu’il quitta les yeux de la dépouille de son père. Il avait reconnu la voix de sa mère qui criait sur le perron de la porte de leur petite maison, encore habillée d’un tablier de ménagère, elle avait une cuillère en bois dans la main qui dégoulinant de chocolat qui recouvrait les gâteaux qu’il aimait tant.

Chapitre II

Les yeux de Timon se brouillaient de larmes, était-ce la peine qui gonflait son cœur ou le vent froid de ce cimetière que rien n’arrêtait. Il était habillé de noir…on avait troqué son short contre un pantalon noir emprunté à une voisine. Son veste de costume trop grande trahissait aussi son appartenance à une tierce personne. Timon était à côté de sa mère, incroyablement belle dans sa robe noire et sa peau blanche. La dignité de sa mère forçait Timon à ravaler ses larmes pendant que cette grande boite en bois de sapin descendait dans le sol. Il préférait regardée au loin. Il y avait peu de monde à l’enterrement de son père, la communauté Italienne et la tradition familiale était pourtant solidaire dans ce genre de circonstances. Etait-ce la peur que ce drame soit contagieux ou était-ce la réputation de ce parrain de la mafia qui forçait les gens à rester chez eux, même les plus proches de la famille…

Timon n’écoutait plus ce prêtre qui lisait ce petit livre en gesticulant. Timon regardait au loin, à l’orée de haies qui bordaient ce cimetière et reconnu cette voiture noire qui était à l’arrêt. Un gorille était adossé à la voiture et fumait une cigarette. A nouveau la vitre s’abaissa, laissant apparaître l’homme aux grosses bagues en or qui d’un sourire moqueur faisait un signe de croix.

Cette foix Timon ne pu retenir ses larmes et serrer ses poings. Sa mère passa son bras autour de son épaule. Timon fermi les yeux.

Chapitre III

Des mois plus tard, Timon et sa mère avaient quitté la petite maison familiale pour s’installer dans un de ces immeubles à appartement dans le quartier le plus pauvre de la ville. La porte cassée était maintenue fermée par une chaise et on se lavait dans la cuisine.
On avait du mal à s’endormir dans cet appartement, même tard le soir on entendait des hommes crier et se disputer avec leur femme ou enguirlander leurs enfants.

Timon, après l’école avait trouvé un petit boulot pour aider sa mère. Il vendait avec ses mitaines et son manteau en feutre des journaux dans la rue et aux voitures arrêtées au feu rouge. Il rapportait les quelques sous à la pizzeria du coin où il reçevait parfois de quoi manger.
C’est cette fois là qu’il surpris le regard du gérant de la pizzeria avec lequel il s’entendait bien qui fit un signe à un vieil homme assis à une table. Sur la table voisine, deux autres hommes mangeaient, ils avaient tous les deux un chapeau vissé sur la tête et étaient corpulents dans leurs costume sombre. Après le petit signe échangé entre les des hommes, c’est le vieil homme qui prit la parole :

Citation :

L’homme : Tu veux gagner un peu d’argent ?
Timon : fit un signe de tête.
L’homme : Si tu vas porter ce paquet à l’adresse que je te dis, je te donnes un dollar !
Si je suis content de tes services tu auras d’autres travaux, qui te rapporteront plus. Allez, va porter ce paquet !

Timon n’arrivait pas à détacher son regard de cette pièce si brillante.

Chapitre IV

Bien des années plus tard, Timon était assis à la grande table, à la réunion du Parrain, il était assis à sa droite, signe de la confiance que l’on lui accorde. Ce vieil homme qui l’avait engagé 17 ans plus tôt après avoir porté un simple paquet à une adresse était devenu son "Parrain de légende". Les autres membres de la famille se tenaient autour de la table et attendaient patiemment le discours du vieil homme. Les femmes étaient dans une pièce voisine et s’occupaient des enfants qui devraient déjà être au lit depuis bien longtemps. Les gorilles attendaient à l’entrée de la ville cossue. Ils discutaient cigarette au bec autour de leurs voitures.
Le vieil homme se racla la gorge et dit à l’attention des membres imminents de sa famille qui étaient tous « Parrains ».

Citation :

Aujourd’hui, chers enfants, je suis trop vieux pour diriger notre cause. J’ai fait le bien et le mal tout au long de ma vie et je dois me préparer à faire face à mes actes devant le tout puissant. Même si ma décision ne fait pas l’unanimité dans la famille, je désigne Timon comme digne successeur de nos affaires. Il n’a jamais montré de faille et je porte toute ma confiance en l’homme mais aussi en ses capacités à mener notre famille dans la guerre mafieuse dans laquelle nous allons bientôt être plongés. Je vous demande de respecter mon choix et accepter chacune des décisions prises par mon bras droit. Je vous demande à son sujet de lui être fidèle et jure devant vous que tout infidélité sera punie de mort. Tel est mon choix sans appel et sans discussion.

Aucun des parrains ne réagirent car ils savaient que l’on n’affrontait pas les décisions du chef de la famille. De toute façon, Timon était l’homme qui leur fallait et il était vrai que sa fidélité à la famille était sans faille.

Dans le grand salon, après avoir allumé leurs grands cigares, ils ouvrirent une bouteille de Whisky rare, du même âge que le vieil homme.
Timon, à l’écart, regardait par la fenêtre. Il pensait déjà à la stratégie qui l’amènerait à mettre l’assassin de son père sur sa route même si ce temps était loin, il n’avait pas oublié cette scène de crime et le cri de sa mère.
Il pensa alors à la cuillère en bois remplie de chocolat qui recouvrait les gâteaux qu’il aimait tant. Sa mère lui manquait tellement…

Demain, il prendra contact avec ses « espions » il avait besoin de savoir le lieux de retraite de cet l’homme aux grosses bagues….

Fin

Voila l'excellent RP de notre allié et ami Timon. je l'ai mis en public, vu que notre famille comporte de nombreux fans de ce genre litteraire!
alors regalez vous!

ca c'est trés bon...vive les rp!!