Le Grand Sicilien
by Joey Rigazzi
New-York ,1967 .L'été était magnifique ,le soleil dominait la verdure de Central Park .La population était aux anges ,au meilleur de sa forme .Les enfants couraient ,riaient ...a quelque pas de toutes cette agitation ,caché sous les haut sapins ,une gigantesque demeure ,retapissé en villa .La plus grande habitation de toute la ville .La demeure du grand Salvatore Masiglia .Le parrain de la ville ,surnommée ,pour sa taille ,pour sa réputation et son honneur :"Le Grand Sicilien" .Du haut de ses 61 ans ,il a réussi a faire reigner a travers la ville un grand bizness et une véritable industrie contrebandière .Travaillant avec de nombreuses familles de colombie et du japon ,il instaure presque une affaire mondiale ,croulant sous les dollars...
Août 1967 .Le bois rustique de la porte retentit .Un homme entrat ,le siège du Don se retourna sur lui-même presque automatiquement .
-Assied-toi
-Oui Monsieur Masiglia .
-Appel moi Don .
-Bien sur Monsi..Don !
-Qu'est-ce que tu viens trainer dans mon quartier toi le chef des Cubanos?
-Une de vos opérations ,celle effectuer il y'a quelques mois déja ,a entreprit la mort de mon bras-droit ,et de toute sa famille .Mes associés se sont pourtant excuser de leurs offenses dernièrement ,je ne veux pas que cela se poursuive ,je ne veux en aucun cas que la guerre entre nos deux familles respectives ne continue .
Le Don se leva
-Ecoute Bonhomme ,dans la vie y'a deux rangs .Celui des requins ,et celui des poissons rouges ...celui des lions et celui des zèbres ,tu saisis ? En bref celui des bons et des méchants .Seulement ,nous ne sommes pas dans la vie de tous les jours . Nan dans le monde illégale il n'y a que des méchants ,que des assassins ,seulement certains ont plus de sangs sur les mains .Toi et ta famille avez fait quelque chose qui ne m'a en aucun cas plus ,et la seule manière de sortir de cette offense ,c'est le long tunnel de la mort ...par lequel vous passerez ,toi et ta famille.
-Je refuse d'admettre cela!
-Admet ce que tu veux .
L'invité ,fou de rage sortit son arme et la pointe sur le Don ,prêt a tirer ,quand le garde de Salvatore l'interceptat au dernier moment ,et le jète par la fenêtre
Un journée comme les autres pour le Don .Il remercia son garde ,puis lui demanda de sortir .Il s'assit lentement dans son siège et réfléchit .Il réfléchit de cette manière tout le reste de la longue après-midi .Il réfléchit a sa vie .Certe une vie de rêve ,croûler sous les dollars mais ,peut-être pas la vie qu'il aurait voulue .Aucun membre de sa famille jusqu'a ses plus vieux ancêtres n'a jamais réussi comme lui .Enfin est-ce une réussite de sortir armé ,de blanchir son argent ,de tuer ?
Il était lassé ,lassé de son banquier qui venait lui rendre aimablement la visite tous les samedis ,sourire malicieux , lassé de ces petites frappes demandant protection ,lassé de voir toujours les mêmes habits ,costumes taillé sur mesure ,lassé de l'or ,et surtout plus que lassé d'être sans cesse suivis de ses gardes du corps .Il avait simplement envie de simplicité ,de rester allongé dans un canapé toute une journée ...
Il voulait tout arrêter .Il appela son consiglière a son bureau.
- Ah Terry ,je t'attendais ...
-Vous désirez me voir ?
-En effet .
-Ecoute ,je veux ttout arrêter .
-L'opération "Jameson" ,mais nos hommes sont partis il y'a une heure et...
-Non je veux arrêter ma vie .
-Je ne suis pas sur de ...
-Je partirais demain à l'aube ,au soleil de ma sicile natale ,quand je reviendrais ,tout aura disparus.
-Que vais-je dire a madame ?
-J'en ai plus rien a foutre ! Supprime mes comptes banquaires de Sao Paulo et de HonG-Kong ,redonne l'argent a ceux qui en ont besoin ,je garde juste ma résidence ,je ne veux plus de contacts mafieux ,plus de flics devant chez moi ,juste vivre .
Sur ces mots il claqua violement la porte et partit .
Le lendemain ,il dit aurevoir a sa famille et partit en avion .
Il arriva au village de "Stella Di Marre"en sicile a 11h00 .Sa destination se trouvait encore a 30km .
-Vous ne voulez vraiment pas que je vous accompagne patron ?
-Nan .
Il sorti de la voiture de location et marcha lentement .Il quitta le village et se retrouva en pleine nature .Il entendait les oiseaux ,les grillons ,sentait les odeurs d'olive qui lui réchauffait intensément le coeur . Il arriva a destination a 17h00 ,épuisé mais tellement vivant .Il s'arrêta devant cet ancien monastère qui l'a vue grandire .Il frappa deux coups sur la grande porte .
-Oui mon fils ? repond le clocher en ouvrant la porte.
-Je suis Salvatore .
-Salvatore ?
-Salvatore Masiglia .
Le cocher le reconnu et le serra dans ses bras et l'invita a manger .
Durant trentes journées ,jour pour jour ,le Don se confessa ,pria ,se lava dans le grand bain des prêtres de tout le mal qui l'a tant infesté durant toutes ses années .Il ne fumait pas ,juste buvait ,assis sur une serviette tous les soirs ,admirant simplement l'horizon .
Il rentra en homme nouveau .Personne ne l'attendait a la sortie de l'aéroport a New-york ,comme il l'avait demandé . Il prit un taxi qui le déposa a cent mètre de son logement .
Le Don sortit et marcha et pour la première fois ,il regarda autour de lui ,les enfants qui jouaient ,les femmes qui riaient ,la nature est si belle ,la vie est fait de choses simples .A présent ,tout l monde couraient autour de lui ,et des cris de peur s'abattirent ,rompant ce magnifique silence .
Il se retourna ,et ne vit qu'une arme pointer sur son front .Cette fois ,pas de gardes ,pas d'hommes .La balle lui traversa la tête et le Don tomba a terre ,raide mort .
On appris plus tard que l'assassin était membre des Cubanos ,une histoire de vengeance ,rien de plus ...une page ,un article dans les journaux ,un fait divers ...
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