Le Smiley Noir vogue vers le bar...

Le Smiley Noir enleva ôta son vieux pardessus râpé, et suivi l'aimable Letruand qui l'accompagnait vers le bar...
L'homme lui semblait courtois, le Smiley Noir regarda autour de lui... l'intérieur était cossu et ses noirs yeux de velours s'arrètèrent sur les boiseries d'époque, faites de bois précieux...
Le Smiley Noir eu un petit sourire en songeant qu'autrefois, il se serait bien payé un run à la Jess Owens avec l'argenterie, rien que pour le "fun"... mais ce temps là était révolu où la fougue prenait toujours le pas sur son sang de latin indomptable... l'artrite avait depuis longtemps rouillé sa carcasse, et puis avec l'expérience... la vie apprend à respecter ceux qui vous font royal acceuil, et en l'occurence, celui ci était impériale...

Le Smiley Noir s'adressa à Letruand...
" Une absinthe, je vous prie, Monseigneur... "

Citation :

Ici, pas de monseigneur, juste un serveur. je vais voir ca avec lui! je vois que tu ( si vous le permettez... ) as bon gout. tu tombes bien, nous avons justement quelques membres ayant de la famille en Suisse qui nous approvisionne regulierement en absinthe ( et pas du frelater, direct du fournisseur )

Et il alla directement a la cave, la ou etait entreposé les meilleures bouteilles, essentiellement des cuvées personnelles.
Son invité n'allait pas etre decu, son bar etait reputé pour son absinthe

Citation :

Bonjour à vous monsieur, ou plutot bonsoir.
Je confirme ce que dis Letruand, l'absinthe est d'excellente qualité.

Nalirion sortit deux verres pour Letruand et son invité.

Citation :

Excusez ma question indiscrète mais qu'est ce qui vous amène dans l'enceinte de la Famille, mis à part le froid?

Un peu gené par la question (hrp "à croire que les questions sont une manie" hrp), il alla dans la reserve pour chercher de quoi grignoter pour l'invité qui semblait avoir quelque trous dans l'estomac.

Le Smiley Noir se sentait décidément en confiance tant l'endroit était chaleureux... dans un coin du bar, un orchestre jouait l'adaggio pour cordes de Georges Delerue... il reconnu le deuxième violon, un môme qu'il avait tiré de la came, il y des années... il lui avait payé ses études au conservatoire et était fier de ce que le môme était devenu... Le Smiley Noir fut ému par cette présence qui lui rappellait le temps où il était un parrain craint et respecté dans le tout Chicago... l'envie ne lui manqua pas d'aller lui demander si sa mère Lily de Montparnasse vendait toujours des fleurs sur Washington Street, mais il n'osa pas interrompre ce morceau émouvant...

Il se retourna, Letruand revenait justement de la cave avec une fiole poussièreuse à l'intérieure delaquelle on entrevoyait un éclat émereaude... décidément Letruand semblait faire de l'accueil de ses hôtes tout un art...

Le Smiley Noir souffla sur une de ses mèches grisonnantes, plongea sa main droite à l'intérieure de sa veste et en ressorti....

Letruand etait en train de remonter de la cave, quand il vit son hote fouillé dans la poche de sa veste, pour en sortir...

Kemar suivait depuis quelques minutes un homme qu'il trouvait suspect: il rodait depuis quelques temps dans le quartier a chercher quelquechose... Kemar fut encore plus suspicieux lorsque l'homme entra dans le bar et il le suivit sans se faire remarquer jusqu'a la porte

Il attendit un moment dehors puis entra son revolver pret a faire feu. Il vit l'homme tranquillement assis puis vint Letruand, remontant de la cave. A ce moment l'homme mit sa main dans son pardessus... Ni une ni deux, Kemar sorti de sa planque et mit l'homme en joue.

Citation :

Les mains en l'air!!! Tu crois pouvoir buter l'un des notres si facilement???

Disant cela Kemar avancait vers l'homme jusqu'a le braquer sur la tempe. L'homme n'en menait pas large et kemar lui demanda ce qu'il fabriquait la...

Le Smiley Noir eu un petit sourire... cet homme qui le braquait sur sa tempe lui rappellait ses jeunes années...

" Du calme gamin ! " lui intima le Smiley Noir d'un clin d'oeil paternel...
Puis il se retourna vers Letruand et finit de sortir de sa poche la boite à cigares dorées, légèrement cabossée qu'il tenait de son père... d'un geste du pouce, il fit sauter le crochet, la boite s'ouvrit dans un silence feutré... il la tendit à Letruand et de ce sourire fraternel et profond du fond des yeux, lui lança avec amusement :
Cuba ! Si Monseigneur aime les iles...

Puis se retournant vers le môme qui le braquait toujours, il eu encore un petit sourire, et lui dit encore :
" Du calme gamin, je ne suis pas là pour faire couler le sang ! "
Il le regarda avec un peu plus d'attention... ce môme lui plaisait, il n'avait pas froid aux yeux, alors il ajouta :
" Et puis si tu tiens vraiment à me faire sauter la cervelle, soit ! Mais au lieu de fixer mon regard, tu ferais mieux de vérifier tes couilles... "
En effet, le môme s'apperçut qu'alors qu'il avait fixé toute son attention sur la main droite du Smiley Noir, la gauche pointait vers sa braguette une 44 magnum inquiétant...
" Regarde gamin, lui dit il encore, regarde les boiseries autour de toi... notre sang n'est pas assez précieux pour tacher si luxueux et prestigieux endroit... de plus, je m'en voudrais te gâcher la soirée de ton boss, si une seule goutte de notre sang venait à souiller la clarté lunaire de sa chemise ! "
Le Smiley Noir d'un coup de poignet vif qui étonna l'assemblée fit tournoyer son pétard dans sa main pour le rattrapper par le canon, puis le tendit aussitot au môme qui le regardait toujours sans bouger... décidément le sang froid de ce môme lui plaisait... il lui tendit son flingue puis leva les bras :
" Allez fouille ! Fais ton boulot !!! "

Letruand, qui n'avait pas trop eu le temps de reagir face a la rapidité de reaction de Kemar, n'esquissa un mouvement qu'a ce moment la.

Citation :

du calme Kemar, on ne va fouiller personne ici! C'est mon invité, dois je te le rappeler?
allez, range ton colt, et prends place avec nous, on ne sera pas de trop a 3 pour venir a bout de cette bouteille!

il sentit que la pression retombait peu a peu, et que le vieil homme n'avait pas eu le moindre frisson, ni le moindre etonnement! cela se voyait qu'il avait été un des meilleurs a son epoque! peut etre aurait il beaucoup a leur apprendre...

Le Smiley Noir s'assis donc à côté de ses deux nouveaux compagnons d'infortune... ce Kemar lui rappellait étrangement un gamin qu'il avait connu autrefois dans les rues d'Istanbul, sur les rives bleues du Bosphore quand le soleil darde encore timidement ses rayons, il s'était retrouvé là un mâtin, une fois de plus avec la gueule de bois... il était alors encore jeune et ne déplaisait pas d'ailleurs aux dames... il se lavait le visage à l'eau même du Bosphore pour tenter de décuiter quand un gosse, semblable à ce Kemar aujourd'hui, était venu briser sa solitude en jouant du ney, cette flûte, ce morceau de roseau magique, qui semble être né depuis la nuit des temps, avec le son du vent...
Letruand dans un silence velouté servit avec une délicatesse qu'on ignore souvent des hommes du milieu, le doucereux brevage vert à l'éclat emprunt des côtes d'Irlande, avec une précision même que cela montrait sans aucun doute qu'il était fervent connaisseur de fée verte... une eau limpide vint à peine troubler le vert dans le godet que Letruand tendit au Smiley Noir... il faisait bon et la tourbe crépitait dans la cheminée... décidément, cela faisait longtemps que la carcasse du Smiley n'avait pas connu tel repos...
Le Smiley Noir ferma doucement les yeux en guise de remerciement et ramena le godet à lui qu'il approcha doucement de ses narines...
Il attendit que Kemar fût versé pui porta ses lèvres... déja le primptemps lui remplissait l'âme... il se rappellait avec tendresse la première fois que son grand père avait fait bouillir l'alambic... cet espèce de drôle de machine faites de bidules cuivrées semblant sortie droit d'un roman de Jules Vernes... il se rappellait les foins, le tracteur, le soleil quand il brûle la peau en juillet... les lézards qui courraient dans les pierres... et les premiers amours toujours prêt de cet alambic qu'il avait chéri plus que sa propre vie... il se rappellait cette belle hongroise, des seins ronds et blancs comme des pains... il l'avait emmené là à l'ombre des tôles qui depuis longtemps avaient été ravagées par le lierre... il lui avait lu Yeats, puis Rimbaud, puis Appollinaire... il lui avait fait goutter sa première cuvée... il avait eu la main lourde sur le sucre et ce qu'il appellait encore parfois en riant " la chose " tournait aux alentours des 70°... la tête leur avait tourné, ils s'étaient allongé dans l'herbe, regardé les nuages dessiner des personnages historiques et des monstres de légende... puis il lui avait fait l'amour comme un fou... elle était repartie un mois après et il n'eu plus jamais de nouvelles de sa part... depuis, il gardait toujours dans un coin de son repère, une fiole de sa " chose " qui lui rappellait se temps des émois qui fût dire un jour à Rimbaud " On est pas sérieux, quand on a 17 ans... " ensuite ce fût l'indochine, les congayes, la chtouille, la boue, la trouille... puis le trou de noir d'une vie passée à divaguer... l'alcool, l'opium, les femmes...

Citation :

Alors Letruand ? Ce cigare ???

Citation :

avec plaisir, je n'ai jamais refusé un bon cigare, de plus un cubain!

et il s'empressa d'allumer le cigare tendu, non sans se rappeller ce fameux jour ou son pere avait decidé de l'eduquer un peu, et lui avait dit que pour reussir dans la vie, il fallait tenir l'alcool et fumer le cigare. Cela permettait de toujours garder la tete froide lors des diners 'd'affaires'. et cela lui avait en effet rendu service a maintes reprises. il avait du apprendre tres tot a boire, pour tenir la conversation, surtout si celle si devenait serieuse! Son pere disait toujours ' dans un repas, il faut soit boire, soit manger, si on fait les 2, on ne suit plus la conversation! '

il revint tres vite a la réalité, sentant le regard de ce curieux personnage posé sur lui!

Le Smiley Noir, voyant que son interlocuteur revenait de ses songes, s'adressa à lui en ces termes :

Citation :

Je vois que vous appréciez, c'est un plaisir !
Dites-moi... venons-en au fait... je me fais vieux... et en passant l'autre jour prés de vos quartier, j'ai vu les vertes collines donner sur la mer... l'endroit est plutôt champêtre et bien fleuri comparé au trou à rat dans lequel je vis... ma question est la suivante : offrieriez vous le refuge à un vieillard ? Par chez moi le real Estate est hors de prix et ma troupe d'occupation se languit dans mes quartiers... je cherche à m'installer parmi vous pour couler le reste de ma pénible existence au vert... d'autre part vous êtes respecté et vos domaines respirent le silence alors que par chez moi qui suis insomniaque et ai le sommeil léger depuis ce coups fameux dans la vallée de la Drang... ça pète encore dans tous les coins...
Aussi accepteriez vous d'accueillir sur vos terres un vieux mafieusi cherchant la paix ? Si oui, à quelles coordonnées ? J'ai entendu dire que vous régnez sur trois quartiers... je tiens à garder mon indépendance... mais de ma vie je n'ai eu à souffrir de calomnie...

Le Smiley Noir regarda son interlocuteur et se demanda un instant s'il allait comprendre, lui qui était encore jeune, le but de sa demande...

Placé dans un coin sombre , l'air endormi , j'avais écouté la conversation d'une oreille certe distraite . Néanmoins la façon de parler de l'homme me plaisait . Aussi je me joigna a la conversation.

Citation :

Bonsoir à vous .
Letruand mes respects ... et les salutations de la part de $okar par la même occasion tant que j'y pense.

... Je me tourna vers l'autre homme ...

Citation :

Bienvenue à vous en cette heure tardive ... mais permettez je me présente ... Etahn Row pour vous servir s'il le peut avec une bonne bouteille de choucheim directement importé de Bretagne .

Patiement et mémorisant les détails du visage de cett homme j'attendis sa réponse mon invitation à prendre un bon verre d'un alcool assez rare dans le coin.

Le Smiley Noir ne put s'empêcher d'esquisser un sourire à l'adresse de ce nouvel arrivant au look jeune et au coiffé décoiffé savant... s'il était un brevage qui plaisait au Smiley, c'était bien le Chouchen... le Smiley Noir avait, il est vrai, depuis toujours un intérêt profond pour ce qui était celtique... il fronça alors les sourcils et dit d'un air bourru :

" VERSE DONC ! JE DESSECHE !!! "

Tout en versant l'hydromel des druides avec amour et une joyeuserie que son vieux visage buriné ne pouvait caché, il regarda ce nouvel arrivant et lui demanda :

" Seriez-vous breton ? "

Citation :

Non pas du tout cependant mes origines sont de natures nordiques.
Donc la génétique appel l'alcoolique comme le disait mon feu père.
Puis j'ai l'ocasion de découvrir ce délicieux breuvage lors d'un voyage en France lors de mes jeunes années.

Mais trinquons d'abord le chouchen après la parlote.

Je vis le sourire sur son vieux visage qui semblait être sculpté par le temps et les événements que pouvait comportées une vie dans le crime. Je souris à mon tour.

Citation :

Ne vous fiez pas à ma jeunesse , je cache des trésors d'expériences dans le crime et les vices.

Le Smiley Noir rétorqua aussitôt :

Citation :

" Dans les vices surtout ! "

et adressa à son interlocuteur un clin d'oeil complice.

Citation :

Je disais la même chose à votre age, je singeais Corneille à qui voulait l'entendre : " Je suis jeune, il est vrai, mais aux âmes bien nées, la valeur n'attend point, le nombre des années... "
Et bien j'avais tord... avec les années, l'artrite, le vent de Chicago.. ha ! C'est pas pour rien qu'on l'appelle Windy City... qui n'a pas connu Chicago l'hiver ne sait rien des morsures glaciales de la vie...
Mais vous avez raison... nous parlons, nous parlons...

Le Smiley Noir porta cet or liquoreux à ses lèvres puis tourna son regard vers Latruand qui ne disait plus mot depuis peu...
Il songea encore une fois à l'Irlande, sa " belle salope "... ce coeur vert figé dans la nuit des temps... il aurait aimé y mourir... mais voilà, le hasard joue parfois bien des tours et la vie l'avait ramené sur les rivages du Crime... il plissa les yeux.... regarda le deuxième violon... décidément ce môme avait un talent fou... un jour il passerait peut-être un coup de fil à un de ses vieux amis qui jouait dans l'orchestre philarmonique de Philadelphie... il eu un sourire tendre du fond des yeux et songea... Enfin... s'il n'est pas déja mort !!!

Citation :

Dites moi jeune homme, quelle est votre spécialité ???

Citation :

Ma spécialité ...

Je me gratta la tête cherchant quel était réellement ma spécialité . Puis les mots vinrent naturellement ... cet homme à la parole franche me donnait envie de parler. Son côté bon vivant et bien braillard pour le prouver m'interpellait comme pouvait m'interpeller le son de la cloche du marchand de glace quand j'était mioche.

Citation :

Ma spécialité a part sortir la bonne bouteille au bon moment , debiter des conneries que même un mom' ne dirait pas .... je dois dire que je réussis bien dans la polyvalence ... mon réel talent et de savoir m'adapter à tout.

Je cherchais un exemple pouvant illustrer ce fait . Mais n'en trouva pas .

Citation :

Sinon je sais faire la cuisine , la couture , le menage , distiller de l'alcool , fabriquer des balles , et je serais capable de rentrer dans le coffre fort d'une banque avec un cure-dent s'il le faut .

Il était bien entendu clair que j'éxagerais les choses ...sans doute pour détendre la conversation et la rendre moins sérieuse dans le ton mais en le restant tout de même dans la forme .

Le Smiley Noir parti d'un grand rire franc... ce môme le faisait bien rire et cela faisait longtemps que ça ne lui était pas arrivé...
Dans l'angle du bar, un petit chat noir apparut et se dirigea naturellement sur les genoux du smiley Noir qui le porta dans ses vieux bras...

Citation :

" Bonsoir toi ! Comment te nommes tu ? "

Il carressa un instant le corps éléctirque de l'animal qui sous ses mains rassurantes et caleuses ronronnait comme un mac cormick en pleine moisson... puis il leva le regard vers ce drôle de gamin et lui dit :

Citation :

" Dites moi jeune homme, ce n'est pas parce que je suis en conversations dans les hautes sphères félines qu'il faut vous endormir sur la boutanche !!! "

Le Smiley Noir sentit ses yeux se plisser et son regard se troubler... l'alccol lui faisait parfois cet effet là quand il buvait dans des lieux où le chauffage marnait à fond les gamelles... il est vrai qu'il n'avait plus l'habitude du luxe... il se souvint encore une fois les rizières sur les plateaux du tonkin, et ses couchers de soleils interminables et angoissants sur la baie d'halong, quand le soleil orange sanguine venait s'épancher dans la mer... ce petit frisson de fièvre qui lui revenait parfois certains soirs d'abandon... un blues indicible le prit et il eu envie d'écouter la voix de Soupline d'Aretha franklin...

Citation :

Dites moi jeune ami... dans un bar aussi prestigieux que le votre, il n'y a donc pas une femme pour calmer les blessures de son timbre feutré ?

Citation :

Voyez vous je ne suis adepte de ce bar que depuis peu , j'ai longtemps vagabondé auparavant par maints endroits placés sur le globe. mais bon une grande partie est du à la profession de mes parents ... ils étaient archéologues.
Un peu félés , mais adorables . Ils m'embarquaient avec eux sur leurs sites de fouilles.

Je pensa a mes années dans la jungle brésilienne , cette odysée verte et effrayante qui m'avait rendu plus froid et distant de toutes choses même si il n'y paraissait rien.

Citation :

Oups je m'égare , il me semble que la chaleur vous incommode ... a moi aussi . Je peux vous dire que sans grands doute de ma part je puis dire que les femmes de cette

... je tousseta et me corigea derechef ...

Citation :

notre famille ne montreront pas même le bout de leurs souliers à l'entrée du bar à telle heure. Pourquoi ne pas aller dehors et profiter des étoiles sur les collines vertes dont vous parliezauparavant.

Le Smiley Noir rétorqua :

Citation :

" Je n'orais jamais osé parlé des votres... je demandais tout simplement s'il n'y avait pas de chanteuses qui venait jouer dans ce bar... mais il est vrai qu'il se fait tard, et puisque vous m'invitez à partir, je ne saurais importuner votre famille plus longtemps !"

Sur ce, sans dire un mot, le Smiley Noir se leva et se dirigea vers la porte... adressa ses remerciements à ses hotes puis referma la porte derrière lui et s'engouffra dans l'hiver...
Bienôt on ne vit plus de lui qu'une hombre qui se dissipait dans un halo de brûmes...

Le Smiley Noir avait il réellement existé ? Et qui donc était ce personnage étrange ?

Letruand, qui sous l'effet de la fatigue cumulée a celui de l'alcool, s'etait assoupi avant la fin, se reveilla en sursaut quand le barman vint le secouer.

Citation :

hep, reveilles toi, t'as encore passé la nuit ici. c'est ta femme qui va etre contente!

Peut etre avait il dormit, mais la nuit avait été bonne conseillere, puisqu'il avait trouvé une reponse a la question de son invité!

Il le chercha donc des yeux, mais apparement, aux cigares refroidis qui trainaient dans le cendrier doré, il etait deja partit depuis un bout de temps!

Citation :

Pourquoi ne lui avons nous pas offert l'hospitalité pour la nuit? il fait froid dehors en ce moment!